Google proposait déjà des offres en CPM (ou PPV: "Pay Per View") et en CPC (ou PPC: Pay Per Click). Le 20 mars, le moteur de recherche a annoncé le lancement en beta-test de son offre publicitaire PPA (pour "Pay Per Action").
Autrement dit, avec le PPA, l'annonceur décide pour quel type d'action, il va rémunérer l'éditeur: validation d'un formulaire, abonnement à une newsletter, ouverture d'un compte, achat etc ... Google serait donc capable de mesurer le taux de transformation des visiteurs.
A priori, ce modèle représente un risque pour l'éditeur puisqu'il n'est rémunéré que lorsque l'internaute aura cliqué et réalisé l'action définie. En revanche, le CPA est plus élevé qu'un CPC et le risque peut s'avérer payant dans certains cas.
L'autre conséquence à prévoir est l'implication plus grande des éditeurs dans la campagne publicitaire puisqu'ils sont rémunérés en fonction du taux de transformation. Ils ont auront alors tout intérêt à présenter et recommander le produit de l'annonceur sur leur site.
Google teste plusieurs formes de publicité en PPA depuis Juin. A présent, les annonceurs américains peuvent participer et tester la formule.
Les éditeurs, abonnés à AdSense, peuvent sélectionner une seule publicité, un pack ou rechercher une publicité par mot clé. Quant aux annonceurs, ils peuvent proposer des créations en image, en texte ou utilisé le nouveau format "text link ad" dans lequel la publicité apparait automatiquement dans le format de l'éditeur.
Comme le fait remarquer
Fred Cavazza : avec le CPA, on se rapproche du système d'affiliation. En revanche, il fait remarquer que les
3 modèles peuvent et vont coexister. La différence se situera au niveau de l'objectif :
- le CPM est utile pour une marque qui veut augmenter sa visibilité ou sa notoriété
- le CPC est intéressant pour un annonceur qui veut acquérir du trafic qualifié
- le CPA est adapté à ceux qui ont un dispositif marchand performant et qui souhaitent limiter leurs investissements publicitaires
Nael
Source: Clicz